Chauffage en rénovation : remplacement complet ou adaptation d’installation

Après constatation d’un défaut de fonctionnement, le chauffage central doit être revu. Au cours de la rénovation, deux alternatives s’offrent à vous : une simple adaptation ou un changement radical. Chacun de ces procédés possède des avantages et des inconvénients. Toutefois, les véritables questions du chauffage en rénovation se trouvent au niveau du coût de l’installation et de la potentielle économie sur la facture d’énergie. Que devez-vous choisir ? La réponse dans ce guide complet !

Renovation chauffage Première solution : adapter la nouvelle chaudière à l’installation

Pour un chauffage en rénovation, une adaptation de la chaudière à l’installation existante est moins chère. Au cours de l’exécution de cette méthode, les travaux sont rapidement réalisés. Cependant, cette solution implique une intervention à deux niveaux différents.

En premier lieu, il faut remplacer la chaudière. Cela s’applique lorsque le chauffage central est déjà vieux de plus de 12 à 15 ans. En second lieu, ce sont les appareils de distribution de la chaleur qui sont changés.

Le remplacement de la chaudière

Au-delà d’une quinzaine voire une vingtaine d’années d’existence, une chaudière devient moins productive. Le confort thermique offert par le chauffage central diminue drastiquement. Pendant ce temps, les pannes et la surconsommation d’énergie deviennent récurrentes. Ce qui implique que l’investissement à faire dans les réparations et paiements de facture devient important.

Il devient primordial de changer la vieille chaudière par un modèle plus approprié et moins énergivore. Les deux options recommandées par depannagechaudiere.be sont : la chaudière à condensation et la pompe à chaleur hybride.

Pour la chaudière à compensation, elle fonctionne au gaz ou au mazout. Quant à la PAC hybride, elle associe la chaudière à compensation à la pompe à chaleur air-eau. Doté d’un dispositif intelligent, le moteur de l’appareil change de mécanisme en fonction du climat. En d’autres termes, lorsque la PAC offre une performance située en dessous du seuil, la chaudière est automatiquement activée.

Le changement des appareils de chauffage

Généralement, l’adoption d’une nouvelle chaudière donne lieu à un agencement des appareils de chauffage associés. En effet, les nouvelles chaudières diffusent la chaleur à basse-température. Pour que la distribution soit uniforme, il est important que les outils soient compatibles. Autrement dit, ils doivent être en mesure de répandre aussi l’air chaud à basse température.

En suivant cette logique, les appareils à vous procurer sont au nombre de 3 à savoir :

les convecteurs nouvelle génération ;
les radiateurs à basse température ;
le chauffage au sol.

Le choix de deux de ces outils dépend de conditions particulières. Le placement des convecteurs de nouvelle génération est requis dans une maison bien isolée. Quant au chauffage au sol, il est parfait pour rehausser le confort thermique de la pièce. Cependant, son installation requiert des travaux très intensifs, et ce, par un professionnel.

Peu importe le niveau de consommation de la chaudière et des appareils de chauffage, il sera toujours en dessous de celui d’une ancienne chaudière à haute température. Il faut souligner que la température élevée provoque d’énormes pertes en matière d’énergie.

Seconde solution : changement radical du système de chauffage

Cette option est appropriée lorsque le chauffage central actuel ne répond plus à deux exigences essentielles à savoir : la performance de la chaudière et la répartition de la chaleur. Pour résoudre le problème, il faut choisir un chauffage principal utilisant une source d’énergie populaire. Il faut également jeter un coup d’œil aux appareils de diffusion de la chaleur.

Système de chauffage à choisir:

Avant de choisir le dispositif de chauffage adapté, il est important de vérifier sa source d’énergie. Les systèmes les plus utilisés se servent des énergies suivantes :

le gaz naturel ;
le mazout ;
la biomasse ;
l’électricité.

Pour sélectionner adéquatement la source d’énergie, il faut tenir compte du niveau d’isolation de la maison et du budget prévisionnel. Bien évidemment, la disponibilité de la ressource énergétique est aussi un critère à suivre.

Le gaz naturel

Utilisé par la majeure partie des propriétaires de chauffage, le gaz naturel offre un bon rapport qualité/prix. À cela s’ajoute le prix bas du système de chauffage, précisément les chaudières à condensation. Ces dernières ont un rendement très élevé par rapport aux autres formes de dispositif. En plus, la chaudière à gaz sert à la production de l’eau chaude sanitaire.

Bon à savoir : selon les nouvelles normes en vigueur, toutes les chaudières à gaz doivent être à condensation. Cette règle est due au mécanisme de ce système qui offre un rendement de 100%. En effet, la chaudière à condensation récupère la chaleur issue des gaz de combustion.

Le mazout

Cette source d’énergie est similaire au gaz naturel sur le point du fonctionnement et de l’équipement. La différence entre ces deux éléments se trouve au niveau du mode de stockage. En effet, le mazout doit être gardé dans une citerne. Ce qui augmente considérablement le coût d’utilisation de cette matière.

L’avantage de cette source d’énergie est qu’elle est moins coûteuse à la consommation. Cependant, les chaudières au mazout seront interdites d’utilisation d’ici 2025 à Bruxelles (2024 en Wallonie). Cette règle de suppression va s’étendre au reste du monde entre 2025 et 2027. En attendant, toutes les nouvelles chaudières au mazout doivent posséder le mécanisme de condensation.

La biomasse

Composé de bois et de pellets, la biomasse est une source d’énergie naturelle. Elle est neutre en carbone et n’affecte pas l’environnement lors de son utilisation. Cette caractéristique est la raison pour laquelle elle est considérée comme un investissement avantageux. Néanmoins, elle présente deux inconvénients à savoir : l’obligation d’aménagement d’un espace de stockage et un investissement initial élevé.

En matière d’utilisation, il faut noter que la chaudière biomasse marche comme les chaudières à gaz. D’ailleurs, elle procure le même confort qu’elles. Il ne serait donc pas dommageable de remplacer une chaudière à gaz par celle à la biomasse. Par contre, la poêle à pellets ne peut servir que de chauffage d’appoint. Cet usage restreint est dû à sa faible puissance.

L’électricité

Comparée aux autres sources d’énergie, l’électricité est la plus chère. Elle est recommandée en combinaison avec un autre type de système de chauffage. Autrement dit, sa seule utilisation n’est pas avantageuse. Toutefois, la chaudière électrique est intéressante pour le réchauffement de l’air d’une pièce bien isolée.

L’utilisation de l’électricité est conseillée avec la pompe à chaleur (PAC). Ainsi, la machine n’utilisera que 20% d’énergie provenant de l’énergie électrique. Cependant, l’installation de panneaux photovoltaïques permet de réduire l’usage de 20% d’électricité. Ce qui favorise une réduction complète du coût de la consommation.

Attention : toutes les PAC sont compatibles pour un fonctionnement à l’électricité. En effet, la pompe à chaleur air-air injecte l’air chaud directement dans la pièce par le biais d’un réseau de gaines. Quant aux autres PAC, elles réchauffent l’atmosphère par l’eau chaude envoyée dans le chauffage au sol et dans les radiateurs à basse température.

Appareils de chauffage convenables

Après que le chauffage central ait produit l’air chaud, ce dernier doit être distribué dans les pièces. Pour le faire, les espaces à chauffer doivent être munis d’appareils de chauffage ou d’émetteurs de chaleur. En termes d’outils d’expansion de l’air chaud, il y a les convecteurs, les radiateurs et le chauffage au sol.

Les convecteurs

Grâce à leur mécanisme d’aspiration et d’injection, les convecteurs haussent la performance à plus de 90%. En effet, ils aspirent la fraîcheur et envoient l’air chaud dans la maison. De cette manière, la diffusion de la chaleur est rapide. Toutefois, le froid peut rapidement revenir lorsqu’ils sont éteints. En plus de cela, la sensation agréable est moindre à cause du type de chaleur projeté.

Ces appareils de chauffage propagent de la chaleur de convection et non celle rayonnante. Pour le faire, ils ont besoin d’une énorme quantité d’eau. Ce qui signifie qu’ils sont moins économiques. En termes de modèles, il en existe deux à savoir : les convecteurs muraux et les convecteurs encastrés. Par ces moyens, la diffusion de la chaleur est plus uniforme.

Les radiateurs

Les radiateurs sont les appareils les plus utilisés dans les ménages pour le réchauffement de l’air de la maison. Les anciens modèles ont tendance à consommer une quantité astronomique d’énergie.

Pour cette raison, il convient de les changer par des radiateurs à basse température lors d’une rénovation énergétique. Ces derniers sont plus économiques et plus confortables que les premiers modèles. En plus, ils émettent une chaleur rayonnante et le temps de réchauffement est relativement court.

Le chauffage au sol

Les atouts de cet appareil de chauffage sont :

une émission de chaleur rayonnante ;
une bonne économie d’énergie à cause de son fonctionnement à basse température ;
une adaptation à la décoration de la chambre.

En plus, il n’occupe pas d’espace et la distribution de la chaleur se fait équitablement dans toutes les pièces de la maison. Cependant, il faudrait avoir une maison bien isolée pour profiter de tous ces avantages. En outre, l’air chaud n’est pas rapidement réparti dans les pièces.

Le chauffage en rénovation : l’analyse des coûts

Avant toute chose, sachez que les prix énoncés ci-dessous sont estimés à partir de la tendance actuelle du marché de l’énergie. Pour choisir au mieux sa nouvelle chaudière, il faut aussi observer les différents frais. Il s’agit en l’occurrence du coût d’achat et de l’installation. À cela s’ajoute le prix des appareils de chauffage.

Le dispositif de chauffage central

Pour obtenir une chaudière à gaz à condensation, il faut un budget situé dans l’intervalle de 2000 et 4500 euros TVA comprise. Toutefois, s’il s’agit d’une installation complète, le montant peut atteindre 7500 voire 15 000 euros. Il faut préciser que ces montants sont pour le chauffage en rénovation d’une maison standard.

Le dispositif du mazout à condensation coûte environ 4850 euros, y compris l’installation. Toutefois, pour une maison standard, les travaux liés à une mise en place complète peuvent entraîner un coût allant de 11 000 à 16 000 euros.

La chaudière biomasse est au prix de 10 000 à 15 000 euros, TVA et pose incluses. Une hausse de ces coûts est à prévoir à hauteur de 23 000 euros, si l’installation doit être totale. Pour avoir un devis précis pour ce type de projet, faites appel à depannagechaudiere.be.

Le prix de la PAC varie entre 8000 et 15 000 euros, TVA et pose incluses. Une installation complète dans une maison standard peut atteindre 23 000 euros également. Par conséquent, pour une propriété plus grande ou plus petite, le prix est forcément différent.

Les appareils de chauffage

Pour commencer, les convecteurs peuvent coûter entre 275 euros et 1000 euros, toute taxe comprise. Cette variation dépend de la marque et du modèle choisi. Ensuite, il y a les radiateurs à basse température dont le prix peut aller de 200 euros à plus de 1000 euros. Cependant, pour les anciens modèles de radiateur, il faut prévoir entre 75 et 500 euros.

Quant au chauffage au sol, il est vendu au mètre carré. À cet effet, son tarif est de 45 à 65 euros/m². Le prix global dépend donc de la superficie à couvrir. Ce qui implique qu’il faut une prise de mesure avant de procéder à l’achat de cet appareil de chauffage.

En somme, la méthode applicable à votre chauffage en rénovation dépend de votre besoin et de votre facture d’énergie. Vous avez le choix entre une adaptation de la chaudière à l’installation disponible ou un remplacement total. Peu importe l’option choisie, il y a des règles à suivre pour sa mise en place. Pour être certain de faire le bon choix, faites-vous établir un devis par un chauffagiste agréé comme depannagechaudiere.be.