Les dernières lois des ministres belges sur le ramonage
Il fait froid et qui dit froid, dit chauffage. Avec le prix de l’énergie qui flambe actuellement, certains se tournent vers des méthodes plus classiques pour se chauffer. Les ramoneurs font partie intégrante de ces corps de métier anciens mais indémodables et sont très sollicités en hiver. Dans notre province, moins de 10 spécialistes prennent de la hauteur pour éviter aux habitants de la région de mauvaises surprises. Heureusement, les chauffagistes peuvent également entretenir les installations.
Une formation sur le terrain essentielle pour devenir ramoneur
Pour être ramoneur, il ne faut pas compter ses heures et être motivé, explique Éric Danthinne, un ramoneur professionnel verviétois. Il forme 2 jeunes apprentis depuis des mois et ceux-ci ont obtenus directement un CDI à l'issue de leur contrat d'essai. Cette diversité du métier est appréciée par Arnaud Fina, l’un des ramoneurs en formation : « Le fait d’être à l’extérieur et de voir des personnes différentes tous les jours, ça me plaît beaucoup ».
Avancées technologiques facilitant la profession
Durant les journées de ramonage classique, les ramoneurs voient jusqu’à 8 clients. De nouvelles avancées technologiques, telles que la robotisation, rendent désormais possible une prise en charge plus rapide. Ainsi, grâce à ces outils modernes, il est possible de ramoner plus vite et de manière plus efficace, sans compromettre la qualité des travaux.
Les mesures prises par les ministres belges
En 2022, Julie Adjovi-Hauspie, adjointe à la communication, a déclaré les grands travaux et achats réalisés durant cette année. Pêle-mêle, elle est revenue sur l’aménagement du jardin du clocher, la création de places de stationnement, l’installation d’une borne de recharge pour les véhicules électriques et les travaux d’économie d’énergie au sein de l’école Émilienne-Moreau. Le maire Francis Ampen a pour sa part évoqué la poursuite du programme de remplacement des lampes énergivores par des lampes LED. En outre, il a brigué de nombreuses subventions pour la restauration des charpentes et toiture de l’église Saint-Martin.
Le 2 octobre 2020, l’État a adopté une aide de 230 millions d’euros en première lecture pour les personnes se chauffant au bois. Ce coup de pouce sera destiné aux foyers les plus modestes et permettra aux Français de bénéficier d’une prime pour le bois de chauffage. Cette initiative est saluée par les députés de tous bords.
Comment bénéficier de l'aide au bois de chauffage ?
Jusque là, les foyers se chauffant au bois étaient oubliés des mesures. Mais avec cette prime, ils pourront faire face à la crise énergétique et à la demande plus forte que l’offre de granulés. Selon l’ADEME, 3 millions de foyers français se chaufferaient au bois en bûches ou en pellets ! Pour bénéficier de ce coup de pouce, il suffit de remplir quelques critères cités sur les sites officiels.
Labels volontaires complémentaires de la RE2020
La Réglementation Énergétique (RE) 2020 impose des exigences impératives aux constructions. Elle est entourée de labels et certifications volontaires complémentaires qui introduisent des exigences supplémentaires. Le label Effinergie RE2020 résidentiel vient d’être publié, tandis que le BBCA devrait être disponible d’ici septembre 2023. Ces labels volontaires complémentaires permettent de limiter l’impact énergétique et environnemental des bâtiments, sans pour autant installer des technologies complexes.
De plus, afin d’assurer la sécurité des habitations, les ministres belges ont adopté des textes visant à faciliter le recours aux services des ramoneurs professionnels. Ces lois obligent donc à effectuer une inspection des cheminées et biomassiers une fois par an. En effet, ces ramonages permettront de s’assurer que les dispositifs de chauffage fonctionnent correctement et que le risque d’incendie est réduit au minimum.